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  • : Le blog FCPE du groupe scolaire Dampierre
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Actualité / Equipe / SOS devoirs / coups de coeur / enfants à besoins éducatifs particuliers

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MATERNELLE DAMPIERRE

 

PROCES-VERBAL DU CONSEIL D’ECOLE DU DEUXIEME TRIMESTRE

 

DU 22 MARS 2013

 

 

La séance débute à 17h30

 

- Présents :

Equipe enseignante :

Véronique RATIVEAU Directrice (petite section)

Anne-Marie LOMET (moyenne et grande sections)

Françoise CHEVALIER (grande section)

Sylvie ROBERT (petite et moyenne sections)

Ludivine BOUILLET (petite section)

Représentants des parents d’élèves liste FCPE :

Messieurs THIELLET  et DUCOL

Représentants des parents d’élèves liste SADDE :

Mesdames SADDE et FURCY

 

-Absents

 

Délégué Départemental auprès de l’Education Nationale

Guy DUROT, excusé

 

Conseiller municipal :

Benoît BORDAT

 

 

- Réunion qui se déroule selon l’odj prévu :

 

  • Bilan des moments de fête organisés pendant le temps scolaire et préparation de la fête d’école de fin d’année

la semaine de Noël à Madame Rativeau rappelle les différentes activités proposées par les enseignantes tout au long de la semaine (chants de Noël, devinettes, contes de Noël, ateliers cuisine variés, etc). Le bilan de cette semaine est positif pour les enfants.

à après ce bilan du temps scolaire, question de la liste Sadde concernant la fête de Noël et la participation des parents – expression d’un « manque », d’une « frustration » de ceux-ci d’après Mmes Sadde et Furcy, et de retours négatifs concernant le chocolat chaud. Les parents doivent avoir une occasion de se réapproprier les moments festifs et de rencontre à l’école.

Pour la liste FCPE, il y a toute une dynamique à recréer, en confortant l’association des enseignants à la fête, et en relançant celle des parents.

à réponse de Mme Rativeau : idée d’une participation des parents recevable, mais il faut qu’une réelle mobilisation soit au rendez-vous (cf. sorties scolaires, qui montrent une faible mobilisation). Distinguer par ailleurs fête de Noël et activités de la semaine de Noël, effectuées sur le temps scolaire. Problème des locaux enfin.

à conclusion sur l’idée que le travail sur la semaine de Noël (très apprécié) n’est pas incompatible avec une fête différemment organisée.

 

le carnaval à Mme Rativeau rappelle à nouveau les activités effectuées en amont (décoration) et pendant le carnaval (photos, bal, bataille de confettis). Les photos ont ensuite été vendues, et des retirages ont été nécessaires (nombreuses commandes : 78 en PS par exemple, 54 en MS). La participation des parents a été notable, notamment pour les goûters.

à conclusion sur l’idée d’un moment très apprécié, nombreux bons retours, « même chez les petits ».

 

la fête d’école de fin d’année  à Mme Rativeau rappelle la réunion du Comité des fêtes le 28 mars, et le maintien du principe d’un spectacle par classe.

à la liste FCPE informe que la format d’un spectacle d’environ 5 minutes par classe, a été retenu lors du Conseil d’école de l’élémentaire. L’estrade et la sono, fournis l’an dernier par un parent d’élève, ont été redemandés. M. Thiellet rappelle enfin que la coïncidence entre les spectacles des enfants et l’animation des stands a pu poser un problème pour l’attention des parents aux premiers.

à la liste Sadde, suite à une intervention de Mme Lomet rappelant la différence entre les spectacles du périscolaire et des différentes classes, souligne le problème du spectacle du périscolaire, et aussi le fait que 2 classes de l’élémentaire n’ont pas participé l’an dernier.

à conclusion sur l’idée d’une organisation à améliorer à partir des éléments positifs – n’ouvrir aucun stand pendant le spectacle par exemple. L’évolution se fera aussi au cours des années (M.Thiellet).

Il est enfin rappelé que la coopérative scolaire reste le seul outil de solidarité à l’école.

 

  • Les entretiens individuels (demande de la liste Sadde)

résumé par Mme Sadde, qui appuie notamment sur le fait que ces entretiens se feraient aujourd’hui dans beaucoup d’écoles – avec des tableaux et des créneaux de rdv.

le débat :

à réponse de Mme Rativeau : se pose la question de la réciprocité à il faut aussi que les parents demandent ces rendez-vous (cela relève tant de leur responsabilité que de leur liberté), qui ne sont jamais refusés (exemple de Mme Lomet, qui s’interroge par ailleurs sur le temps de ces éventuels entretiens individuels s’ils sont ainsi formalisés – de facto, la formalisation irait dans le sens d’une réduction du temps de rencontre pour chaque parent).

De fait, institutionnaliser n’est pas forcément la solution (Mme Chevalier souligne même que la « tendance à tout rigidifier », à l’œuvre depuis plusieurs années, est particulièrement néfaste à l’école maternelle – idem carnet d’évaluation), et pourrait nuire aux discussions spontanées, « même entre deux portes », qui font aussi la relation parents-enseignant.

à Mmes Sadde et Furcy insistent néanmoins en avançant que certains parents « n’osent pas demander », et que d’autre part les nouveaux rythmes et la sortie d’école prévue à 16h20, poseront aussi problème pour les rdv parents-enseignant. Les entretiens individuels permettraient enfin à des parents de savoir ce que leur enfant fait concrètement à l’école, même quand ce dernier n’a pas de problème(s) particulier(s).

à pour la liste FCPE, l’institutionnalisation n’est cependant pas la solution. Il faut « distinguer la forme et le fond » (M.Thiellet) à il peut effectivement y avoir des situations où il y a pu avoir manque de dialogue, timidité, etc ; en même temps, rigidifier le lien parents-école peut être contre-productif à s’attacher un maintenir un temps d’échange garanti sans institutionnaliser.

à conclusion sur l’idée qu’il faudra faire un rappel sur ce temps d’échange à la réunion de rentrée. Il faut rester par ailleurs vigilants au fait que la maternelle ne soit pas « dénaturée » par ces nouveaux cadres rigides qui lui font immanquablement perdre de la souplesse, ce qui, entre autres, fait partie de « l’esprit de la maternelle » (Mme Chevalier).

 

  • Le bilan de l’individualisation du temps de sieste (demande de la liste FCPE)

rappel par M.Thiellet de l’objectif et des modalités de l’initiative (qui concernait ici les MS), prise après le premier Conseil d’école.

réponse de Mme Lomet : bilan positif : à la suite d’une observation sur plusieurs semaines des enfants de MS concernés, différents besoins ont été observés, et des groupes ont été établis. Environ ¼ des enfants ont un temps de sieste très réduit (sur 26), le reste des enfants se partage entre les « intermittents » et ceux qui ont toujours besoin d’un temps de sieste complet : Les « petits dormeurs » sont levés à 14h20 – pour un accueil en classe à 14h 30. Pour  « les dormeurs »un réveil à14h50 et un retour en classe à 15h.

A partir de là, quelle organisation ? à maintenir cet échelonnement, en veillant par ailleurs aux « enfants qui s’interdisaient de dormir » (dans l’idée de rejoindre leurs camarades et de jouer plus vite à véritable temps de sieste imposé après observation).

Pour les GS : pas de temps de sieste, mais un temps calme de 20 minutes.

à pour la liste FCPE : ce bilan positif est important, et c’est sans doute le moment de diffuser ces « bonnes pratiques » qui respectent le rythme des enfants dans leur diversité. L’avis des parents relatifs aux besoins de leur(s) enfants(s), très variables au cours de l’année, sera recueilli régulièrement et la composition des groupes sera revue chaque mois.

 

  • Le projet de fermeture d’une classe à l’école maternelle

résumé de la situation par Mme Rativeau : la fermeture est effective dans le projet présenté aux directeurs d’école (document transmis aux parents d’élèves), et elle sera validée le 28 mars.

débat :

à la liste FCPE revient sur la rencontre avec l’Inspecteur d’Académie, qui s’est fondé sur les seuls chiffres et les seuils (maximum de 30 élèves par classe en maternelle) pour justifier la fermeture. Problème posé par l’établissement de ces chiffres (à partir de prévisions d’effectifs a minima, avec un calcul par « glissement » par rapport à l’année précédente – et non par rapport aux années antérieures, ce qui, entre autres, permettrait de dégager une tendance plus objective) et des seuils (à la discrétion de l’IA).

Dans tous les cas, il y a en l’état un risque de classes entre 28 et 30 élèves, ce qui a de nombreux enjeux – en termes de qualité d’apprentissage, d’activités, de fatigue des enfants (cf. bruit notamment) et aussi de santé (à côté de la fatigue augmentée, propagation des virus, par exemple en période automnale et hivernale).

La scolarisation des tout-petits à l’école Dampierre est également en jeu, et la situation remettrait aussi en cause les nouvelles demandes de dérogations.

M.Thiellet évoque enfin une enquête effectuée par la liste Sadde auprès des crèches du secteur, qui indiquerait que l’on serait déjà à +15 enfants (PS et TPS). Idée également qu’il est par retour d’expérience difficile de réouvrir une classe après une fermeture.

à la liste Sadde s’interroge également sur les estimations d’effectifs : pourquoi sont-elles aussi basses ? Elle évoque également une enquête qui indiquerait plus de PS, ainsi que l’impact de la fermeture de la maternelle Elisabeth de la Trinité à il faut revoir les chiffres !

à des chiffres sont également proposés par Mlle BOUILLET pour comparaison internationale (document fourni aux parents d’élèves : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/03/07032013Article634982376199659434.aspx ) à la France est clairement l’un des pays qui a le plus d’élèves dans ses classes en maternelle, avec des impacts négatifs en termes de bienfaits de la scolarisation précoce.

Mme Lomet indique par ailleurs que l’« étiquetage milieux favorisés » de l’école Dampierre a joué contre elle, comme sur la mobilisation (ex d’une mobilisation réussie à l’école Voltaire) à pour M.Thiellet, cela pose la question d’une analyse approfondie des CSP à l’échelle de l’école, ce qui amènerait a priori à nuancer le constat de départ des instances académiques (école Dampierre = école de CSP+).

à conclusion sur l’idée d’une nécessaire mobilisation, qui passera dans un premier temps par un recensement, par sondage auprès des parents d’élèves, des réinscriptions et des inscriptions potentielles à l’école / par l’analyse des CSP en l’état (Mme Rativeau – M.Thiellet) / par une enquête à mener éventuellement auprès de l’école Elisabeth de la Trinité (combien d’inscriptions potentielles en PS, mais aussi en MS et GS à Dampierre ?).

Dans un second temps, et sur la base, donc, d’un argumentaire approfondi, organiser une mobilisation le cas échéant. Mme Rativeau rappelle que l’on en saura plus en mai en matière d’inscriptions et de dérogations.

 

  • La question des temps d’accueil périscolaire (TAP) après la réunion à la mairie à destination des représentants de parents d’élèves du 15 mars (pour information)

la liste Sadde revient sur la proposition d’organisation faite par la mairie, et évoque ce sujet afin de recueillir l’avis des enseignantes sur celle-ci car, selon elle, la proposition telle qu’elle est faite aujourd’hui n’est pas satisfaisante. La liste Sadde évoque un courrier qui est sur le point d’être rédige à l’attention de la mairie proposant une meilleure optimisation de ce temps d’activité périscolaire.

la liste FCPE est d’accord sur cette nécessité, tout en rappelant l’attachement de la fédération aux 4 jours et demi et aux 5 h (maximum) d’apprentissage quotidiennes, pour une meilleure réussite de tous les élèves – en référence notamment à une conférence FCPE s’étant tenue le lundi précédent à Dijon.

 

Il est 19h30, la séance est levée.

Procès-Verbal rédigé par François DUCOL pour la liste FCPE

 

 

 

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